Questions biographies #1

Combien de temps pour écrire sa biographie ? Comment faire le premier pas ? Doit-on tout dire ? Et si je suis timide ? Petit cocktail des questions fréquentes sur mon métier, et leurs réponses.

Comment faire le premier pas ?

Parmi les personnes qui me contactent, beaucoup ont cette envie d'écrire depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Elles ont attendu car elles ne savaient pas qu'un biographe pour les particuliers, ça existait et qu'il pouvait les accompagner dans leur projet, ou bien elles "n'osaient" pas me contacter, faire ce fameux premier pas.

Pour moi, il n’y a pas un mais deux "premiers pas", celui de la prise de contact et celui de la décision : ça y est, c’est parti, écrivons cette histoire, c'est le bon moment !

La prise de contact

Il s’agit d’un simple échange ( mail, message, téléphone ) et sachez qu'il n'engage à rien. L'idée est que l'on m'expose ses attentes, ses motivations, ses idées, son projet... même si ces derniers demeurent encore un peu vagues à ce stade. Ce premier échange permet :

justement de mieux cerner ce projet, pour vous ( discuter peut éclaircir les zones d'ombre ) comme pour moi ;
de faire connaissance, de voir si le courant passe entre nous ;
de répondre à toutes les questions que vous vous posez ( organisation, temps estimé, budget, délai... ).

Ce sont tous ces éléments qui feront que vous déciderez :

de vous lancer ou non
le plus tôt possible ou de laisser mûrir votre projet quelques semaines, quelques mois.

Le deuxième pas n'en sera donc que plus facile

Que vous soyez plutôt timide, taiseux, réservé ou au contraire sûr de vous ou grand bavard, que vous en soyez au premier pas, au deuxième, ou déjà au cœur du projet avec moi, gardez en tête que :

je m’adapte à la personnalité de chacun
je m’adapte à votre rythme
je fais en sorte de vous mettre à l’aise
vous ne serez jamais jugé
vous pouvez tout dire
nos échanges restent confidentiels.

Téléphone, sms, mail, Facebook… prêt(e) pour le premier pas?

Combien de temps pour écrire sa biographie avec un professionnel ?

Parmi les personnes qui me contactent se trouvent celles qui ont cette envie d’écrire depuis parfois plusieurs années, mais remettent ce projet à plus tard ( « je le ferai quand j’aurai le temps » ) et celles qui ont commencé à noter ici et là quelques éléments de leur histoire, ou même déjà rédigé des pages entières, mais qui se retrouvent devant la principale difficulté : le manque de temps. Si se lancer seule(e) dans l’aventure de l'écriture est tout à fait possible ( avec de solides bases rédactionnelles, de la détermination et une bonne organisation ) le facteur « temps » peut entrer dans la balance et mettre un frein au projet. Il reste l’un des principaux motifs pour lesquels on sollicite un biographe particulier.

Rédaction, structuration du récit, relecture et corrections, mise en page… Voilà une partie des tâches dont vous vous délestez en faisant appel à un biographe. Cela tombe bien, ce sont précisément les plus chronophages ! Mais cela ne signifie pas que vous n’aurez plus rien à faire ! Si nous sommes amené(e)s à travailler ensemble, voici une idée du temps que vous aurez à consacrer à ce joli projet :

du temps pour un premier échange
Ce moment est important, car il permet de faire connaissance. Vous me partagez vos motivations et ce que vous attendez de ce projet. Et surtout, nous voyons si le courant passe bien entre nous et si vous vous sentez à l’aise.
un petit temps pour se plonger dans le projet
Si certains narrateurs savent déjà exactement ce que contiendra leur livre, d’autres ravivent les souvenirs en ressortant des tiroirs, de leurs malles ou du grenier, les vieux objets, des photographies, lettres et autres documents.
du temps pour les entretiens que nous aurons fixés
( entretiens d’une heure ou deux, une ou plusieurs fois par semaine, par mois ).
du temps pour relire
Je rédige entre chacune de nos séances, un écrit vous est rendu avant le rendez-vous suivant : vous relisez le tout et j’effectue les corrections nécessaires en fonction de votre retour (ajout ou suppression d’éléments, précisions à apporter…). Ainsi, nous faisons le point régulièrement, et vous gardez toujours un œil sur le livre. Comment ça se passe ?

Et concrètement ? Quelle est la durée d’un tel projet ?

Je n’ai pas de réponse précise à apporter, car plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. La durée dépend :

de ce que vous souhaitez écrire : une biographie complète, un récit court, un livre de naissance, un livre d’entreprise ? Plus le projet est complet, plus il y a d’entretiens, plus il sera long.
du calendrier fixé pour nos échanges : une fois par semaine ? Plusieurs fois par semaine ?
de leur durée : entretiens d’une heure ? De deux heures ?

Nous pouvons ainsi passer plusieurs mois à nous voir régulièrement, parfois une année, tout comme il peut arriver que certains projets soient réalisés «dans l’urgence », quand le temps est compté. J’adapte mon emploi du temps et ma façon de travailler suivant les circonstances, tout comme j’essaie de m’adapter au mieux au profil, à la personnalité et aux contraintes de chacun.

Vous dit-on vraiment tout ?

Lors des entretiens, j’ignore si on me raconte tout, je ne sais pas non plus si tout ce que l’on partage avec moi est vrai — et je ne suis pas là pour vérifier l'authenticité des événements — mais j’entends de tout, c’est certain ! Écrire sur soi, sur sa vie, implique de revenir sur des événements qui ont jalonné notre parcours : des moments marquants, des joies et des peines, des disputes et des rires, des épreuves traversées, des réussites. C’est parler de l’amitié et de l’amour. C’est partager ses regrets et ses fiertés, ses forces et ses faiblesses. Ce sont parfois des « je n’en suis pas très fier », mais aussi des « qu’est-ce qu’on s’est marrés ! ».

Libre à vous de partager certains faits, d’en taire d’autres, c’est vous qui choisissez ce qu’il est bon de raconter, vous qui décidez de ce qui apparaitra dans votre livre.

Je ne sais pas si on me raconte tout, mais quoi qu’il en soit, je suis aux premières loges et j’entends de tout. J’écoute le beau et le moins beau. Je récolte les souvenirs et accueille les émotions qui en découlent. C’est parfois simple, parfois moins, mais c’est mon métier et je suis formée à cela. J’écoute avec empathie et en toute bienveillance, et surtout, jamais je ne juge. Ouverte d’esprit, je suis prête à tout entendre, tant que les propos ne sont pas injurieux, ni diffamatoires, ni répréhensibles par la loi.

J’entends de tout et je connais même bien des secrets, même ceux qui n’apparaitront pas dans le livre ! Rassurez-vous, je suis aussi tenue au secret professionnel : ce qui se passe en entretien reste en entretien !

Timide, j’ai du mal à me livrer, comment raconter ma vie à un biographe ?

J’en conviens, faire appel à un biographe implique de devoir parler, de devoir raconter. Faire appel à un biographe c’est accepter de laisser entrer quelqu’un dans son intimité et il est normal d’éprouver certaines craintes à l’idée de se livrer à une personne totalement inconnue. Mon rôle en tant que biographe est bien de m’adapter aux personnes que je rencontre : je m’adapte à leur projet, à leurs contraintes, mais aussi à leur personnalité. A moi d’instaurer ce climat serein et rassurant dans lequel la personne se sentira à l’aise et suffisamment en confiance pour se raconter. Généralement, les langues se délient au fur et à mesure et plutôt facilement une fois que l’on est lancé.

Mais si les mots viennent à manquer, les souvenirs à affluer, ou que l’on n’ose pas vraiment « se raconter », rassurez-vous, le biographe est aussi là pour vous guider :

nous ressortons photos, objets, souvenirs qui permettront de faire ressurgir des moments
nous pouvons sélectionner les moments les plus faciles à raconter pour commencer, et voir où cela mène
si cela ne suffit pas, le biographe peut intervenir : questions, relances, demandes de précisions, mais aussi encouragements, tout ce qui lui semblera nécessaire pour venir enrichir le récit et en faire un texte plaisant à lire.

Je rappellerai quelques éléments essentiels

tout ce qui est dit en entretien reste confidentiel
vous vous sentirez écouté
à aucun moment vous ne serez jugé
c’est votre livre, c’est vous qui choisissez ce qui apparaîtra dedans et ce qui n’apparaîtra pas
c’est vous qui choisissez qui en sera le lecteur, vous avez même le droit de garder votre histoire pour vous

Et si le récit final n’est pas le livre de 150 pages que vous imaginiez parce qu’il n’y avait pas assez de « matière » pour écrire davantage, souvenons-nous que le récit reflète aussi la personne qui l’a écrit, et que c’est ainsi, et que ce n’est pas grave ! L’essentiel est que votre livre contienne les éléments que vous vouliez raconter ou transmettre au départ, ceux-là même qui vous avaient amené(e) à prendre la plume.